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jeudi 13 juin 2013

Jules-Adolphe Goupil : Auprès de la cheminée

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Jules-Adolphe Goupil : Le Bibelot

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Jules-Adolphe Goupil (1839-1883) était un peintre français.

Jean-Honoré Fragonard : La fontaine d'amour, 1785

(via : Wikimedia)
Jean-Honoré Nicolas Fragonard (1732-1806) était un peintre français.
Après avoir quelque temps travaillé avec Jean Siméon Chardin, il entra comme apprenti, à l'âge de 14 ans, dans l'atelier de François Boucher
Fragonard devint membre de la Commune des Arts en 1793 puis fut nommé conservateur du musée du Louvre par l'Assemblée Nationale grâce à l'intervention de Jacques-Louis David.
En 1805, il fut expulsé du Louvre par décret impérial comme de nombreux artistes, sa peinture rococo jugée frivole et ne répondant pas au courant du néoclassicisme.

lundi 10 juin 2013

Paul Delaroche : L'exécution de Lady Jane Grey, 1833

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Détail (via)
Lady Jane Grey (1537-1554), petite-nièce du roi Henri VIII, régna sur le royaume d'Angleterre du 10 au 19 juillet 1553, ce qui lui valut le surnom de «reine de neuf jours». Elle est également connue sous le nom de Lady Jane Dudley.
Elle put monter sur le trône après que le roi Édouard VI, son prédécesseur, ait déclaré illégitimes les deux filles d'Henri, Marie et Élisabeth, afin d'éviter que le pays ne soit dirigé par une reine catholique.
Elle fut emprisonnée dans la Tour de Londres lorsque le Conseil d'Etat décida de proclamer Marie reine le 19 juillet 1553.
Elle fut accusée de haute trahison en novembre 1553, pour sa présumée participation à un complot fomenté contre la reine, et de celle avérée de son père, le duc de Suffolk, à la révolte de Wyatt, et mourut par décapitation le 12 février 1554.

(source : Wikipedia)

Paul Delaroche : La jeune martyre, 1855

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Paul Delaroche : L'enfance de Pic de La Mirandole, 1830

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Annie Louisa Robinson Swynnerton : Le ver luisant

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dimanche 2 juin 2013

Pierre Puvis de Chavannes : Allégorie de la défense de Paris, 1871


Le ballon (via)



Le pigeon (via)

Pierre Cécile Puvis de Chavannes (1824-1898) était un peintre français.



Les ballons du siège de Paris

Dès les premiers jours du siège, dans la lignée revendiquée des aérostiers de 1793 et alors que des ballons captifs sont installés en divers points de la capitale pour effectuer des observations militaires, le fameux photographe Nadar, passionné d’aérostation, s’associe à deux aérostiers confirmés. Avec Camille Dartois et Jules Duruof, il constitue la «Compagnie d’Aérostiers», qui s’engage à construire plusieurs ballons dirigeables et à les mettre à la disposition du gouvernement de la Défense nationale. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège. En hommage aux grandes figures républicaines de 1848, Nadar baptise ses ballons : le George-Sand, l’Armand-Barbès et le Louis-Blanc. Le coup d’envoi de cette entreprise de mobilisation est donné le 7 octobre 1870 : Léon Gambetta, ministre de l’Intérieur, quitte Paris à bord de l’Armand-Barbès pour regagner Tours et y organiser la résistance à l’ennemi.



Le ciel de Paris

Décliné sur tous les supports, ce départ de Gambetta en aérostat donne un grand espoir à la population parisienne, qui croit, un temps, qu’elle ne sera plus coupée du reste du pays. Dans cet engouement, à la fin novembre 1870, Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) peint Le Ballon : sur les hauteurs de Paris, l’allégorie féminine de Paris, armée de son fusil et tournant le dos au spectateur, salue d’un geste délicat l’aérostat gonflé d’espoir qui s’élève dans le coin supérieur gauche du tableau. Mais quelques semaines plus tard, au début de l’année 1871, Puvis de Chavannes conçoit un pendant à cette première œuvre avec Le Pigeon qui, dans des tons assourdis, témoigne de la situation de la capitale devenue intenable. Frappée par le froid, l’isolement et la faim, la ville assiégée, incarnée par une allégorie endeuillée, est montrée de face, tentant de protéger de son bras tendu le fragile oiseau que le rapace prussien surgi du coin supérieur droit essaie de lui ravir.


De l’espoir à la peur

Entre les deux tableaux, quelques semaines voire quelques mois se sont écoulés, qui ont affaibli le moral des Parisiens. Les deux œuvres enregistrent aussi l’abattement de Puvis de Chavannes qui se sent pris au piège d’une ville dont le paysage agreste, ouvert et comme en creux, se déroulant sous le regard dans Le Ballon, est devenu dans Le Pigeon un espace urbain aux fortifications saillantes agressives – c’est la "ville géante à plusieurs enceintes" dont parle Alphonse Daudet dans ses Lettres à un absent (1871). D’un tableau à l’autre, comme par un phénomène d’éclipse, l’inquiétude et la peur ont succédé à l’optimisme et à l’espoir incarnés par l’aérostat.

Dans l’œuvre peint de Pierre Puvis de Chavannes, l’espoir ne renaîtra des ruines et ne s’épanouira dans la nature qu’en 1872, avec ses deux versions successives de L’Espérance (Baltimore, Walters Art Gallery et Paris, musée d’Orsay), sous les traits d’une allégorie féminine juvénile.

Auteur : Bertrand TILLIER
(source : www.histoire-image.org)



L'Espérance (via)

L'Espérance (via)

Pierre-Narcisse Guérin : La mort de Priam

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samedi 1 juin 2013

Gustave Courbet : Le hamac

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Gustave Courbet (1819-1877) était un peintre français.
Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il est l'un des élus de la Commune de Paris de 1871. Accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, il est condamné à la faire relever à ses propres frais; réfugié en Suisse, il meurt avant d'avoir commencé à rembourser.

(source : Wikipedia)